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SENATOR SMITH: A stray communication, or one addressed to the Carpathia?
MR. COTTAM: One addressed to the Carpathia.
SENATOR SMITH: What did it say?
MR. COTTAM: It was a message for one of our passengers aboard.
SENATOR SMITH: For whom?
MR. COTTAM: Mrs. Marshal.
SENATOR SMITH: A commercial message, an official message?
MR. COTTAM: A commercial message.
SENATOR SMITH: So that was the only message you received from the Titanic in the afternoon. Was the message answered?
MR. COTTAM: Yes, sir.
SENATOR SMITH: Do you know anything about how far you were from her at that time?
MR. COTTAM: No, sir.
SENATOR SMITH: Have you no means of knowing?
MR. COTTAM: No, sir.
SENATOR SMITH: After you got through with this regular business, then what did you do?
MR. COTTAM: I called the Titanic.
SENATOR SMITH: You called the Titanic yourself?
MR. COTTAM: Yes, sir.
SENATOR SMITH: Who told you to do it?
MR. COTTAM: I did it of my own free will.
SENATOR SMITH: You did it of your own accord?
MR. COTTAM: Yes, sir.
SENATOR SMITH:.What did you say?
MR. COTTAM: I asked him if he was aware that Cape Cod was sending a batch of messages for him.
SENATOR SMITH: And did they reply?
MR. COTTAM: Yes, sir.
SENATOR SMITH: What did they say?
MR. COTTAM: "Come at once."
SENATOR SMITH: Did you gather from that that they had received your communication?
MR. COTTAM: Yes, sir.
SENATOR SMITH: And this was the reply?
MR. COTTAM: He said, "Come at once. It is a distress message; C. Q. D."

LE SÉNATEUR SMITH : Une communication égarée ou bien adressée au Carpathia?
M. COTTAM : Une communication adressée au Carpathia.
LE SÉNATEUR SMITH : Qu’est-ce que cela disait?
M. COTTAM : C’était un message pour l’un de nos passagers à bord.
LE SÉNATEUR SMITH : Pour qui?
M. COTTAM : Madame Marshal.
LE SÉNATEUR SMITH : Un message publicitaire, un message officiel?
M. COTTAM : Un message commercial.
LE SÉNATEUR SMITH : C’est donc le seul message que vous avez reçu du Titanic dans l’après-midi. Le message a-t-il reçu une réponse?
M. COTTAM : Oui, monsieur.
LE SÉNATEUR SMITH : Savez-vous à quel point vous étiez loin de lui à ce moment-là?
M. COTTAM : Non, monsieur.
LE SÉNATEUR SMITH : N’avez-vous aucun moyen de le savoir?
M. COTTAM : Non, monsieur.
LE SÉNATEUR SMITH : Qu’avez-vous fait une fois que vous avez terminé votre travail régulier?
M. COTTAM : J’ai appelé le Titanic.
LE SÉNATEUR SMITH : Vous avez vous-même appelé le Titanic?
M. COTTAM : Oui, monsieur.
LE SÉNATEUR SMITH : Qui vous a dit de le faire?
M. COTTAM : Je l’ai fait de mon plein gré.
LE SÉNATEUR SMITH : Vous l’avez fait de votre propre chef?
M. COTTAM : Oui, monsieur.
LE SÉNATEUR SMITH : Qu’avez-vous dit?
M. COTTAM : Je lui ai demandé s’il savait que Cape Cod lui envoyait un lot de messages.
LE SÉNATEUR SMITH : Et ont-ils répondu?
M. COTTAM : Oui, monsieur.
LE SÉNATEUR SMITH : Qu’ont-ils dit?
M. COTTAM : « Venez tout de suite. »
LE SÉNATEUR SMITH : Avez-vous compris qu’ils avaient reçu votre communication?
M. COTTAM : Oui, monsieur.
LE SÉNATEUR SMITH : Et c’était la réponse?
M. COTTAM : Il a dit : « Venez tout de suite. C’est un message de détresse; C. Q. D. »

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